mardi 29 janvier 2008

Sakafo - Uroplate

S
Sakafo (« repas ») : riz, riz et riz (voir R)

T
Tsingy : une aire protégée du sud-ouest avec 100 km2 de concrétions calcaires hautes de 80 m à certains endroits ; des « forêts de pierre » magiques inscrites au patrimoine mondial de l’humanité. Balades sportives et dépaysement total.

Taxi-be (« grands-taxis ») : mini-bus collectifs qui circulent dans Tana suivant une joyeuse anarchie : il suffit presque d’acheter sa camionnette et de mettre un numéro dessus pour devenir une « ligne » officielle.
On connaît une vazahette courageuse qui a fait une carte des lignes avec tous les numéros, les arrêts, les trajets et tout… Les Tananariviens en sont encore tout perplexes : à quoi ça sert ? il suffit de lever la main dès qu’un taxi-be passe (n’importe lequel, ils vont presque tous au même endroit), se battre pour rentrer dedans et descendre quand on n’est pas trop loin de sa destination.
Quant aux chauffeurs de taxi-be, ils ont une notion très très personnelle du code de la route. Règle n°1 : s’arrêter au milieu de la route dès qu’un passant fait mine de vouloir monter et ne surtout pas se mettre sur le côté, sinon on pourrait se faire doubler par un autre taxi-be et donc se faire piquer des clients.
Règle n°2 : attendre quelques secondes des potentiels clients au milieu de la route tout en roulant au pas pour faire croire aux automobilistes furieux derrière qu’on est en train de repartir…
Règle n°3 : ne pas utiliser les feux stop, les phares et les clignotants… ça coûte trop cher… Piler ou déboîter sans crier gare : de toutes façons un taxi-be ça craint rien, c’est trop pourri… les autres voitures n’ont qu’à faire attention si elles ont peur des accrochages.
En tous cas en 4 ans on a noté un énorme progrès : les chauffeurs de taxi-be portent désormais une chemise et une cravate… Décret officiel de la Présidence…

Travailler : c’était pas de tout repos, mais l’expérience a été riche et passionnante.

Telma : (Voir Travailler). Le France Télécom local : ex-société d’Etat, « service » public : il y a quelques années on ne parlait pas de « clients » mais d’usagés. Si vous vouliez une ligne vous étiez inscrits dans un grand cahier à la suite d’une ribambelle de personnes dont un certain nombre n’habitaient plus depuis longtemps à Madagascar ou étaient décédées…
Deux ans plus tard et un travail énorme d’une équipe de techniciens et de cadres malgaches et étrangers, la société commence à ressembler à quelque chose : le télégramme et le télex ont été abandonnés et le dernier central à commutation manuelle (je veux le 22 à Maroansetra svp !) a été remplacé par du matériel moderne. Bon pour l’ADSL faut encore être patient…

THB… Three Horses Beer… LA bière malgache

U
Uroplate : une des dizaines d’espèces de géckos présentes sur l’île ; à ne pas confondre avec les quelques dizaines d’espèces de caméléons. Bon je sais on s’en fout… Mais j’ai rien trouvé pour « U »…

vendredi 18 janvier 2008

ONG - Rhum arrangé

O
ONG
: à tous les coins de rues. Madagascar doit être l’un des plus grands terrains de jeux du monde pour les ONG. Et chacune défend son territoire, ses quartiers, ses pauvres, ses parts de marché, ses lignes de crédits chez les bailleurs de fonds… c’est la guerre… Heureusement ici y a du boulot et des pauvres pour tout le monde et les autorités sont ravies que les ONG s’en chargent… C’est vrai quoi… il manquerait plus que le pouvoir s’occupe des enfants, des démunis, des sans-logis, des handicapés, des malades, des exclus, des malnutris.

Orchidées : la plus connue, la plus recherchée… la vanille. Et c’est la meilleure du monde. Comme tout le monde on a voulu faire les malins et on a essayé d’en planter dans le jardin pour produire nous-même nos petits brins, exporter aux States et devenir millionnaires… Mais c’est un métier… Alors on se contente d’acheter des gousses au marché. Dépêchez-vous de nous passer vos commandes…

P
Patience
: A Madagascar la patience n’a strictement AUCUNE limite, elle est infinie…

Pierres précieuses
: saphir, rubis, émeraude, diamant… sans parler des pierres fines. On trouve tout sur l’île et nous on a rempli nos poches de ces petits cailloux. Seul hic : bien souvent ce sont des enfants qui creusent les galeries et cherchent les pierres dans les mines, dans des conditions de sécurité dramatiques.

Pousse-pousse : on en a acheté un ! un vrai fabriqué à Antsirabe, la Mecque des pousse-pousse. On va faire un malheur dans les rues de Paris…


Pirogue : on n’en a pas acheté… ou pas encore… Mais on est déjà des spécialistes de la navigation en haute mer sur pirogue instable, avec option bouteille en plastique pour écoper.

R
Riz : matin, midi et soir, cuit, bouilli, brûlé… les Malgaches ne jurent que par leur plâtrée de riz ; ce sont les plus gros consommateurs du monde. Mais ce ne sont plus des gros producteurs. Avant l’Indépendance Mada exportait du riz, aujourd’hui il faut en importer de Thaïlande et du Pakistan pour nourrir la population. Car impossible de leur faire manger des patates ou du maïs…
Recette traditionnelle pour 2 personnes : verser un kilo de riz dans une marmite, mettre de l’eau et couvrir. Attendre que la totalité de l’eau s’évapore et que se dégage une bonne odeur de brûlé. Servir avec des brèdes bouillies (une sorte d’épinards) et des saucisses bien grasses.
Petit truc pour combler vos invités : Mettre un peu d’eau au fond de la marmite brûlée, remuer et servir dans une carafe en guise de thé.

Rhum arrangé : vanille, gingembre, litchis, banane, café, cannelle, coco, etc. Sans modération…

mercredi 16 janvier 2008

Lézards - Nénènes

L
Lézards : nos charmants colocataires… verts fluo certes mais très discrets en toutes circonstances ; pas très causants mais de bonne compagnie quand même ; toujours en train de ramper par ci par là mais n’hésitant à prendre quelques poses pour la déco du salon…


« L’Hugo » : meilleur copain de Doda… et croqueur de joues de petites filles…

Lémuriens : Indri-Indri, Sifaka, Aye-Aye, Makis, etc. Tous endémiques… forcément. Pendant 4 ans on a arpenté toute la brousse et il semblerait que, contrairement à une idée trop largement répandue, les lémuriens ne font pas la teuf’ dans les baobabs en chantant I like to move it, move it. En revanche les lémuriens aiment bien papoter avec Doda ou mettre des baffes à Pops (véridique !)


M
Misère : partout, tout le temps.

Marc R… un sacré filou… voir lettre F.
En 4 ans je l’ai interviewé une fois… un exploit, car il a horreur de s’exprimer en français. C’était le jour de l’élection présidentielle, juste avant une mystérieuse panne informatique au centre de comptage des voix. Finalement notre Marco a remporté l’élection dès le premier tour avec 54% des suffrages et j’ai eu droit à une interview passionnante : « Je suis très content, très content, bravo les Malgaches ».

Maroc : notre prochaine destination ? Inch’ Allah…

Moustiques : 1620 jours passés à Madagascar, 17 392 piqûres de moustiques… et pas une seule crise de palu… niek niek niek… on les a eu.

N
« Nénène » (nounou) : Bernadette, pendant deux ans, et Fara, pendant deux ans et demi, sans oublier l’inénarrable Charlie, pendant un mois… le temps qu’elle démissionne… épuisée par la charge de travail…

dimanche 13 janvier 2008

Gâteaux - Kakabe sola

G
Gâteaux : évitez les desserts gasy. Une couche de beurre entre deux couches de crème (au beurre).


H
Histoire : une notion inconnue à Madagascar. L’Histoire c’est les ancêtres, mais personne ne voit l’intérêt de s’intéresser à l’Histoire du pays. Exemple : date de l’indépendance ? Une personne sur deux n’est pas capable de donner la date exacte. Autre preuve : l’état désastreux des archives nationales.

Humour : voilà un concept qui n’existe pas à Madagascar. Les Gasy sont les champions du monde du premier degré. Impossible de se risquer à une petite remarque pince-sans-rire ou une plaisanterie ironique, ils vont le prendre au premier degré et c’est le début des malentendus.

I
Ile Sainte-Marie : notre petit paradis, la plage, les baleines à bosse, le punch coco… Lova, Didier et Martine ! Mais ne rêvez pas, pas question de dévoiler nos meilleures adresses.


Initiative : Pas de traduction en malgache.

Internet : en fonction de la pluie, du vent … et de l'âge des employés...

J
Jirama : c’est la compagnie publique d’eau et d’électricité du pays… au bord de la faillite, corrompue à tous les niveaux, avec des installations vétustes. Bref des coupures d’électricité tout le temps, quand il pleut trop, quand il pleut pas assez, quand il n’y a plus d’argent pour acheter du carburant pour les centrales, quand le maire de la ville n’appartient pas au parti du président, etc… Vive les soirées à la bougie !

K
Kabary : LE discours traditionnel malgache, une tradition ancestrale, un exercice de style très codifié, un cauchemar pour le public…
Quand on fait un kabary on commence d’abord par saluer toutes les personnalités présentes dans l’assistance en citant leur titre exact. Ca ça prend bien 5 ou 10 minutes. Ensuite il faut s’excuser platement de prendre la parole en disant que c’est un grand honneur dont on n’est pas digne. 15 minutes plus tard on attaque une première série des fameux proverbes malgaches, toujours très imagés et franchement sibyllins (en général ça parle de crocodiles qui traversent une rivière ou d’un ancêtre et de sa descendance dans une forêt). Au bout d’une demi-heure de kabary, on en vient enfin au sujet principal du discours, non sans avoir tourné autour du pot quelques temps pour amener le sujet subtilement. On n’oublie pas d’invoquer d’illustres ancêtres et de se placer sous la protection bienveillante des raimandreny (les anciens). Ensuite on en remet une petite louche pour ce qui est des plates excuses de prendre la parole. Et puis on attaque une deuxième série de proverbes. Au bout d’une heure personne n’a rien compris du fond du discours. Ou plutôt la moitié de l’assistance a compris blanc et l’autre moitié a compris noir. Et comme les Malgaches ont le sens du consensus (voir C), on en conclura à la fin que le sens du kabary était gris. Après 1h30 de monologue, on s’excuse pour la modestie de ces quelques mots et on amorce la conclusion en re-citant toutes les personnalités présentes (qui s’étaient endormies et qui sont alors réveillées en sursaut). C’est l’heure du bouquet final avec la dernière série de proverbes, qui éventuellement peuvent contredire les premiers. Et on termine obligatoirement avec l’inaltérable « je vous remercie pour votre aimable attention ».
Du grand grand art. Il y a même des concours… Je crois qu’il faut être Malgaches pour supporter ça (voir lettre P comme patience).

Kakabe sola : « ogre chauve »… c’est un ogre qui habite dans les forêts et qui attrape les petits enfants pas sages pour les manger. Evidemment ce méchant ogre il est vazaha…

samedi 12 janvier 2008

Dadabe - FMG

D
Dadabe ("grand-père") : un très vieux monsieur qui passe tous les matins et tous les soirs devant la maison avec ses trois vaches rachitiques... un grand copain de Pops et Doda qui lui font la causette... en malgache.

Développement : c’est l’arlésienne depuis 50 ans. Tout le monde en parle, tout le monde l’attend, mais on sait tous qu’il n’est pas près d’arriver…

E
Endémique : qui n’existe qu’à Madagascar, nulle part ailleurs. Et s’il y a un mot que le touriste aura retenu de son séjour à Mada c’est bien endémique. Les guides l’ont à la bouche toutes les trois phrases. Car à Madagascar la faune est endémique, la flore est endémique, tout est endémique. Un caméléon vert fluo ? un baobab élancé vers le ciel ? un arbre qui pleure tout seul ? un insecte un peu bizarre (comme la blatte péteuse)? bah on ne sait pas trop ce que c’est… mais c’est sûr c’est endémique.

Ethnies : il paraît qu’il y en a 18 ou 20, et surtout il paraît qu’elles s’entendent très bien. Officiellement pas de racisme entre ethnies à Madagascar, bien sûr que non. Chut… On se déteste en silence.

F

« Filoha »… ça se prononce « filou » et ça veut dire… président.

« Fihavana » : littéralement ça veut dire « considérer quiconque comme un membre de sa famille », autrement dit être solidaire, attentif, dévoué, altruiste, charitable, etc. Pour les Malgaches le Fihavana c’est le pilier de leur culture, il n’y a pas un discours qui n’y fasse pas allusion. Mais derrière les bons sentiments se cache une réalité plus complexe et très décevante : le Fihavana ça sert à maintenir publiquement les apparences d’une communauté unie qui ne supporte pas qu’un des leurs sorte du lot. Quand l’un essaye de s’extraire, de faire des études, de gagner de l’argent, d’être ambitieux, d’avoir du recul sur certaines croyances, etc, inévitablement la famille, le village, les amis ou les collègues n’auront de cesse de le tirer vers le bas ou de profiter de lui.

« fady » : les interdits édictés par des ancêtres. Personne ne sait d’où ça vient mais tout le monde les respecte, de peur de fâcher les ancêtres. A certains endroits il est interdit de planter des haricots face à la montagne. A d’autres de manger du porc. Ou le long de la côte il est interdit d’être habillé de rouge. Pourquoi ? Mystère… Mais ça fout la trouille…

Foie gras… voilà un héritage positif de la colonisation… Il est à tomber par terre, surtout poêlé aux pok-pok.

FMG : Franc Malgache… il paraît qu’on serait passé à une nouvelle monnaie, l’ariary… Moi je ne m’y fais pas… Il paraît qu’en Europe aussi y aurait une nouvelle monnaie…

vendredi 11 janvier 2008

Afrique - Cyclones

Dans quelques semaines on quitte définitivement l’île rouge, après 4 années et demi passées ici. Petit bilan en forme d’abécédaire… en plusieurs épisodes :


A
Afrique
: ha non on n’y est pas du tout.

Asie : euh… non on n’y est pas vraiment non plus.

Ancêtres : ce sont les morts importants de la famille, et les maîtres de toute l’organisation de la vie sociale. Ils ont leur place au Nord Ouest dans la salle commune des maisons, où un siège leur est réservé en permanence. Leur avis est demandé pour toute décision (importante ou non). Leur colère est redoutée et les malheurs de la famille sont toujours dus à un ancêtre en colère.
Et quand un ancêtre apparaît en rêve à un membre de la famille à lui disant qu’il a froid, ça veut dire qu’il est temps de lui changer son linceul. On appelle ça le « retournement des morts » (« Famadihana »). Une grande fête est organisée, on ouvre le tombeau, on nettoie les restes du corps en ne gardant que les os longs (fémurs, tibias) et on emballe le tout dans un nouveau linceul tout beau. C’est la grosse grosse fiesta… les familles se ruinent pour cette fête.

Ambatoroka : notre quartier depuis 4 ans et demi…

Ambition : ce mot n’a pas de traduction en malgache (voir I comme initiative) (véridique !).

Amis : des vrais, qu’on n’est pas près d’oublier… Snif snif… Mais rendez-vous à Casa, Dakar, Ouaga ou Bamako…

Artisanat : les malgaches ont un don pour l’artisanat… et ils ont surtout beaucoup de matières premières uniques. Objets en bois précieux, en corne de zébus, en pierres précieuses ou semi précieuses, en raphia. Objets sculptés, tissés, taillés, brodés. On aura passé des heures et des heures dans les grands marchés d’artisanat… ou chez des petits artisans (adresses top secrètes…)

B
Baleines : on ne se lasse pas de les admirer au large de la côte est, notamment près de l’île Sainte-Marie. Elles viennent chaque année de juin à septembre, parcourant des milliers de km depuis l’antarctique pour venir s’accoupler et mettre bas dans les eaux chaudes de l’Océan indien. Spectacle garanti.




Berlingo : à vendre !!! 27 000 km, diesel, état parfait…

Baignade : activité principale le week-end et en vacances d’octobre à juin… A Diego, à Majunga, à Fort-Dauphin, à Anakao, à Sainte-Marie, et même à Tana… Trop dur… Et vous il fait quel temps à Paris ?

C
CCAC : Centre Culturel Albert Camus, le centre culturel français rive gauche de Tana, avec sa programmation de vieux films français prise de tête, ses spectacles de danse contemporaine très... contemporains, ses concerts de jazz malgache très... gasy, ses expos de peinture et sculpture conceptuelles. Mais aussi quelques très bonnes petites soirées du mercredi ou du vendredi soir...


Consensus : Les Malgaches n’aiment pas les affrontements, les disputes, ils ont l’art du consensus ; d’ailleurs c’est l’un des piliers de la culture gasy. Même quand on n’est pas du tout d’accord avec quelqu’un, l’important c’est que les apparences soient sauves… chacun garde pour soi ses récriminations et on trouve un consensus. Dur dur pour des nerfs de vazaha…

COT (Club Olympique de Tana) : tennis sur terre battue avec ramasseur de balles, balade à cheval, bronzette et lecture sous les parasols, buffet à volonté le midi...et surtout baignade pendant des heures dans le grand bain ou les petits bassins, sous l'oeil vigilant de Hery-Tiana, Monsieur Muscle... qui a presque appris à nager à Pops... trop dur les week-end de vazaha...

Couchers de soleil : Du rose au mauve sur fond d’arc en ciel… les plus beaux du monde, uniques (voir E comme endémique). Et ça donne des couleurs incroyables aux vieilles maisons traditionnelles en brique qui jalonnent les collines de la ville de Tana.

Cyclones : Elita, Gafilo, Bondo, … Chaque année, de décembre à mars, ils balayent les côtes, rasent des villages entiers, détruisent des ha de rizières, font des centaines de morts et des dizaines de milliers de sans-abris.

vendredi 4 janvier 2008

"Hypothèse" : supposition, conjecture qui sert de base pour un raisonnement

L'année commence fort dans la presse malgache. Apparemment les journalistes ont pris de bonnes résolutions pour nous offrir des petites perles...


"FAITS DIVERS - Mahazo

Un homme découpé en morceaux

Horreur à Mahazo. Emballé dans un sac, les morceaux de la dépouille d'un homme ont été retrouvés dans l'enceinte d'une église de la localité, hier. « Un enfant qui avait escaladé le mur de clôture pour recupérer son ballon a fait cette découverte macabre vers 14 heures », affirme un habitant du quartier. Les témoignages des habitants révèlent que seule la partie supérieure du corps étaient emballée dans le sac. Ce qui a permis de l'identifier. Une coupure de gazette contenant des publicités a été aperçue non loin du cadavre. La nouvelle n'a pas tardé à se répandre jusqu'au stationnement des taxi-brousse menant vers Manajakandriana. Les informations recueillies auprès de ce stationnement révèlent que la victime n'était pas étranger à la localité. « Il travaillait comme racoleur et manutentionnaire dans ce stationnement », déclare un chauffeur. « En difficulté, cet homme serait un sans-abri », indique un habitant. Un témoin affirme l'avoir vu la dernière fois au terrain de combats de coqs à Ampanotokana. A cette occasion, il portait, d'après lui, une autoradio. L'hypothèse d'un meutre n'est pas à écarter. L'enquête en déterminera le mobile. "
Teholy Martin
03-01-2008


Les fins limiers malgaches vont devoir déterminer comment ce sans-abri désespéré s'est suicidé en se découpant tout seul en morceaux, avant de s'emballer dans un sac... A moins qu'il ne s'agisse d'un crime orchestré par le syndicat des coqs en colère ?? Ne négligeons aucune piste.

PS : Merci Stéphane pour la revue de presse...